Voyage ornitho: L’alouette nègre à Korgalzhyn, Kazakhstan

Deux ornithologues allemands (Thijs Fijen et Thomas Lameris) ont participé à une étude sur le comportement de l’alouette nègre. Réalisée en collaboration avec les universités de Münster et Wageningen, l’Association of Conservation of Biodiversity of Kazakhstan (ACBK) and la Royal Society for Protection of Birds (RSPB). Cette étude s’est déroulée entre le 30 avril et le 30 Juin 2013 dans la région de Korgalzhyn au Kazakhstan. Cet article est une traduction de leur compte rendu. (la version originale est disponible ici: voyage ornitho à Korgalzhyn, Kazakhstan).

L'alouette nègre collecte du crottin de cheval pour construire son nid.
L’alouette nègre collecte du crottin de cheval pour construire son nid.
Introduction

Entre le 30 Avril et le 23 Juin 2013 nous avons travaillé sur un projet de recherche sur l’alouette nègre dans la région de Korgalzhyn, Kazakhstan. Durant ces deux mois de travail de terrain, nous avons observé de nombreuses espèces, ce rapport donne une « checklist » des espèces vues, une description des lieux visités et également des informations pratiques pour votre futur voyage ornitho.

Notre projet de recherche concernait l’alouette nègre, une espèce endémique des steppes du Kazakhstan et de la Russie. De récentes études ont montré que l’alouette nègre collecte de grande quantité de crottin de cheval pour construire des sortes de murailles autour de son nid. Le but de cette étude collaborative était de comprendre un peu mieux les raisons de ce comportement.

Pendant ces deux mois nous avons activement cherché les nids d’alouette nègre dans les environs du village de Korgalzhyn. Bien sûr nous avons gardé les yeux ouverts durant tous le voyage mais un point important est à noter: le but étant de trouver les nids, la liste des oiseaux rencontrés n’est pas complétement représentative de la région de Korgalzhyn. Par exemple, nous n’avons pas visité les parc national de Zapovednik et nous ne nous sommes pas spécialement concentré sur les oiseaux migrateurs (En effet cette zone est un important lieu de passage).

La plupart des observations ont été entrées dans la base de données observado.org avec les coordonnées exactes et les photos. Les enregistrements de chants sont sur xeno-canto.org. De plus amples informations sur le projet sont disponibles sur blacklarks.blogspot.com.

Logistique

Une voiture est bien sur obligatoire pour visiter la région, nous avions un Lada. D’un premier abord, les distances ne semblent pas énorme mais dans les faits, elles le sont. Les paysages sont assez monotones (et magnifiques) et pour rencontrer des biotopes différents il faut couvrir des distances assez importantes. Une voiture classique permet d’emprunter toutes les routes et pistes mais un 4×4 est toutefois recommandé pour s’aventurer en dehors des sentiers battus et lorsque les pistes sont boueuses. Il est également possible d’engager un guide au bureau de Zapovednik, ils sont expérimentés et connaissent la plupart du temps les oiseaux de la région. Toutefois, le russe est la langue principale et il est difficile de trouver un guide anglophone. Parmi eux, on peut citer Alexej Koshkin qui a de bonnes connaissances ornitho, il parle un allemand basique et connait laes noms d’oiseaux en latin, allemand et anglais (prévoyez une réservation à l’avance).

Iris de Sibérie et notre voiture, le Lada Niva
Iris de Sibérie et notre voiture, le Lada Niva

Il y a plusieurs façons de rejoindre Korgalzhyn depuis Astana: par vos propres moyens avec une voiture de location ou via un taxi depuis la gare (Vokzhal). Les taxis sont sur le parking, comptez 1h30 et 1500 Tenge (7,5 Euros) pour un trajet aller, il faudra toutefois attendre que le taxi soit plein. Pour un touriste seul, les prix peuvent monter à 7000 Tenge (35 euros) mais attention aux arnaques. Le voyage retour coute 1000 Tenge (+/- 5 euros), adressez vous à votre hôtel pour la réservation du taxi. Une autre alternative est de prendre le bus (7 départs par jour pour 700 Tenge (+/- 3.5 Euro) mais comptez 3h30 pour se rendre à Korgalzhyn.

Pour le logement nous sommes allés chez l’habitant (+/- 6000 Tenge = 25 Euro par nuit avec 3 repas). Peu de personnes proposent ces services mais la plupart du temps il y a de la place disponible (une réservation à l’avance est toutefois recommandée). Nous avons logé à l’auberge de Timur et Kenze Iskakov (Numéro: +77163721064, ils parlent russe, kazakhe et un peu allemand), la nourriture est excellente et vous vous sentirez comme à la maison. Les bains russes sont la plupart du temps chauffés ce qui offre une bonne alternative à la douche. Il est possible de pratiquer le camping dans la steppe mais faites attention aux personnes qui ont la bouteille facile. Ceci étant dit nous n’avons eu aucun problème avec la population locale.

Pendant notre séjour, nous avons parfois été inquiété par les moustiques, un anti-moustique vous permettra d’être tranquille. A la fin du mois de mai et durant tous le mois de juin, de nombreux moucherons éclosent ce qui peu rendre les sorties pénibles surtout l’après-midi et les jours ou il n’y a pas de vent (les anti-moustiques ne marchent pas sur ces bestioles).

Les chiens sont assez présents dans le village, la plupart sont enchainés et aboient très fort lorsqu’on passe près d’eux. Évitez de vous approcher des propriétés et tout se passera bien. On trouve également des chiens errants mais nous n’avons pas eu de problèmes avec nos amis à quatre pattes. Toutefois, les chiens peuvent se montrer agressifs lorsqu’on s’approche des troupeaux.

Littérature et sites internet

Nous avons utilisé trois guides d’identification différents:

Il est possible d’identifier toutes les espèces avec l’ouvrage « Birds of the Western Palearctic » mais les informations de distribution se trouvent uniquement dans le livre « Birds of Central Asia » (un bon guide aussi pour le sud du pays). En complément « Birds of Kazakhstan (Wassink & Oreel 2005) » donne plus de précisions sur la distribution, notamment celle des sous espèces (coloré par province). Le status dans la région Tengiz-Korgalzhyn est souvent donné. Une version en ligne de ce livre est disponible sur www.birdsofkazakhstan.com. Le site www.birds.kz est également une bonne source d’informations.

Ou voir les oiseaux

Comme nous l’avons dit précédemment, nous étions à la recherche de l’alouette nègre, il s’avère que ses lieux de nidification ne se situent pas sur les sites traditionnels de birdwatching. Nous avons toutefois visité la plupart d’entre eux (voir checklist). Dans ce chapitre nous donnons une description rapide des zones avec les coordonnées GPS (Lat-Long), comment s’y rendre et les espèces à voir. La carte suivante donne un aperçu de ces lieux.

Korgalzhyn village (N50.58, E70.02)

La partie nord du village est un excellent spot de migration. A la porte de notre auberge (N50.600, E70.021), des jardins bordent la rivière Nura, beaucoup de migrateurs se laissent observer surtout au mois de Mai. De l’autre côté de la route goudronnée, on trouve une bande faite de buissons et d’arbres qui accueille également une grande diversité de migrateurs (N50.598, E70.025°). Les arbres proches du bureau de Zapovednik (N50.590, E70.023) et le pont qui enjambe la rivière Nura (N50.592, E70.008) constituent deux autres lieux d’intérêts. Le matin, les rapaces s’approchent très près du village aux alentours de la tour radio, c’est donc un très bon spot pour les observer. Un autre spot excellent pour trouver toutes les spécialités de la vallée de la Nura (gorge-bleues, pies-grièches, roselins, locustelles, hypolais et pouillots) est accessible de la façon suivante: dans le village, traverser le pont, empruntez le premier chemin à gauche juste après la dernière maison. Vous apercevrez alors une autre maison à environ 200 mètres, laissez cette maison sur votre gauche et continuez sur le même chemin jusqu’à arriver dans une zone buissonneuse (après 2 ou 3 km), vous y êtes (N50.579, E69.984) !

Autour du village la steppe s’étend à perte de vue, le bétail et les moutons paissent dans ces champs, la végétation reste donc très rase. Les troupeaux partagent la steppe avec alouettes leucoptères, alouettes calandrelles autres vanneaux sociables. Ce dernier se trouve parfois sur la vielle route entre Astana (celle qui quitte le village au nord en direction du pont), juste avant le pont ouvrez l’œil et observez des deux côtés de la route. Toutefois rien de garanti, renseignez vous auprès des guides pour savoir ou les trouver, ils peuvent changer de place d’année en année.

Le torcol fourmilier est une espèce migratrice présente lors de notre séjour dans le village de Korgalzhyn.
Le torcol fourmilier est une espèce migratrice présente lors de notre séjour dans le village de Korgalzhyn.

 

En juin, la steppe se montre avec des couleurs argentés, ce sont les stipes (feathergrass) qui fleurissent.
En juin, la steppe se montre avec des couleurs argentées, ce sont les stipes (feathergrass) qui fleurissent.

 

Mayshukur (N50.728, E69.982)
Situé à 25 km au nord de Korgalzhyn, le village de Mayshukur est accessible de deux manières, soit via la route goudronnée qui mène à Astana (suivez les panneaux Mayshukur), ou alors par une piste difficlement praticable qui traverse les champs abandonées.

Cette piste se trouve en prenant la route en gravier qui mène à Karazhar (quitter Korgalzhyn en direction du nord, après le pont empruntez la première « route » à gauche au niveau du poste de garde), prenez ensuite la deuxième piste à droite (N50.619, E69.983). Suivez ce chemin sur 6,2 km. Prenez ensuite à droite (N50.672, E69.959) au milieu des champs labourés et après 1,7 km tournez à gauche (N50.680, E69.978). Après 3,7 km vous arrivez sur lac Ouest de Mayshukur (voir plus loin). Cette dernière route est praticable avec un véhicule normal, prenez toutefois garde aux fossés et évitez les jours de pluie.

Tous les champs alentours étaient utilisés pour produire du blé, ils sont aujourd’hui abandonnés (en 2013 une très large parcelle de 5×2,5 km avait été labourée et semée). Dans ces champs de nombreuses alouettes se laissent observer et nous avons noté une grosse densité d’alouettes nègres, des tariers de sibérie, linotte à bec jaune et quatre outardes canepetières.

La tarier de sibérie est un nicheur commun dans la steppe et les champs abandonnés
La tarier de sibérie est un nicheur commun dans la steppe et les champs abandonnés

Autrefois un pipeline était installé ici, il reliait Korgalzhyn à Mayshukur, aujourd’hui il a été enlevé laissant place à des fossés de sable ce qui constitue un habitat idéal pour les guêpiers et autres hirondelles de rivages. La présence de passereaux attire les rapaces, buse féroce et aigle des steppes notamment. Malheureusement en juin 2013, le fossé de sable a été comblé, le lieux a peut être perdu de sa valeur depuis. Traditionnellement ces champs abritent aussi la saïga (antilope eurasiatique), nous nous sommes rendus ici tous les trois jours pendant deux mois et nous n’en avons vu aucune. D’autres birdwatchers en ont aperçu une durant leur séjour. Nous nous sommes rabattus sur quelques marmottes Bobak (ou marmotte des steppes) et les écureuils locaux (spermophilus pygmaeus).

Une marmotte Bobak à Mayshukur, cette marmotte figure sur le blason et armoiries de certains districts d'Ukraine.
Une marmotte Bobak à Mayshukur, cette marmotte figure sur le blason et armoiries de certains districts d’Ukraine.

Lac Temirastau (N50.715, E69.942)
C’est le plus grand lac à l’ouest de Mayshukur. Généralement pas très peuplé en oiseaux mais un bon spot pour les grèbes à cou noir et les échassiers en tout genre.

Lac « Mayshukur » (N50.722, E69.972)
C’est le lac situé juste à l’ouest de Mayshukur. L’ile du centre abrite une grosse colonie composée de Goéland des steppes (Larus barabensis), Goéland ichthyaète et Goéland cendré. Les échassiers sont également bien présents (beaucoup de bécasseaux minutes et durant une journée un passage de Phalarope à bec étroit). Avec notre Lada, il nous a été possible de faire le tour du lac.

Le pluvier asiatique occupe la région de Mayshukur, nous n'en verrons qu'à deux reprises
Le pluvier asiatique occupe la région de Mayshukur, nous n’en verrons qu’à deux reprises

Lac Ashikola (N50.736, E69.972)
Le lac Ashikola s’étand au nord de Mayshukur. Plusieurs pistes mènent au lac (initialement construite pour le cimetière musulman). Ce lac contient un grand nombre de canards mais surtout une quantité colossale de phalarope à bec étroit (jusqu’à 15 000 durant notre séjour).

Nouvelle route pour Astana

Une route qui rejoint Astana depuis la partie sud est de Korgalzhyn a été rénové récemment. Cette route passe par les villages de Aruikti et Kenbidaik. Nous avons étudié cette zone.

Balyksor (N50.54, E70.04)
Beaucoup de lacs au Kazakhstan sont nommés Balyksor (littéralement « Balyk » pour pêche et « sor » pour lac salé). D’après nos connaissances, trois lacs dans les environs portent le nom de Balyksor (au sud est de Korgalzhyn). Lorsque vous quittez Korgalzhyn par cette nouvelle route, empruntez la première route en gravier en direction du sud (juste avant la tour radio; N50.580, E70.037). Ce premier lac est excellent pour les goélands, canards et échassiers et beaucoup de raretés sont observés ici, un birdwatcher logeant dans la même auberge que nous a trouvé un Pluvier de mongolie durant l’année 2013.

Lac Shalkar (N50.42, E69.97)

Le faucon émerillon niche au Lac Shalkar
Le faucon émerillon niche au Lac Shalkar

En continuant sur la route depuis la tour radio, vous apercevrez un grand lac sur la droite juste après le village de Shalkar (visible de loin). Bien qu’il soit moins intéressant que les autres à cause d’un niveau d’eau assez élevé, nous y trouvons un nid de Faucon émerillon et le biotope est intéressant avec beaucoup de roseaux et des falaises abruptes.

Lac Batygej (N50.518, E70.166)
Toujours sur cette nouvelle route, au kilomètre 11 (depuis Korgalzhyn; N50.530, E70.159), une piste part sur la droite en direction du sud. De suite après la tournée un marée s’étend sur la gauche de la piste, c’est le lac Batygej. Nous y rencontrons des guifettes leucoptères, cygnes et un butor étoilé.

Lac Sasyk (N50.489, E70.145)
Continué sur la piste mentionnée précédemment sur environ 1,6 km puis prenez à gauche (N50.518, E70.144). Continuez encore sur 1,6 km puis tournez à droite (N50.508, E70.160). Après 1,5 km vous apercevrez le lac de Sasyk (vous devriez vous trouver proche d’une zone clôturée; N50.497, E70.146). Ce lac est le seul endroit ou nous avons pu observer l’ érismature à tête blanche. C’est aussi un très bon lieu pour toutes les espèces inféodés aux roseaux (busard, bergeronnettes, rousserolle effarvatte, butors canards et grèbes). Le Lada nous a permis de faire le tour du lac, c’est assez long et le lac est assez loin de la piste mais ce n’était pas une mauvaise idée (voir le point suivant).

La lac de Sasy au début du mois de mai, un très bon spot oiseaux, nous ferons le tour du lac avec le Lada.
La lac de Sasyk au début du mois de mai, un très bon spot oiseaux, nous ferons le tour du lac avec le Lada.

Autour du Lac Sasyk
Depuis la zone grillagée, empruntez la piste qui part vers l’est (N.50.497, E70.146). Suivez cette piste sur 2,7 km puis tournez à droite (N50.491, E70.182). Au point de coordonnées N50.476, E70.175 le paysage change passant de champs abandonnées à des steppes immaculées recouvertes de tulipes sauvages. Vous entrez dans l’aire des marmottes. En effet, de nombreuses colonies de marmottes Bobak ont élu domicile dans ces steppes. Ce sera la plus grosse densité que nous observerons lors de notre séjour (ceci dit nous remarquerons lors de notre dernière visite que beaucoup de marmottes ont été chassés – essentiellement pour leur peau, viande et gras …). Il est possible de suivre cette piste sur 4,6 km, pour effectuer le tour du lac prenez à droite au point N50.453, E70.190. Suivez ce chemin sur 4,9 km jusqu’à retrouver le lac de nouveau. A partir de ce point, la route n’est plus praticable pour un véhicule normal et vous serez peut être obligé de faire demi tour. Suivez la piste jusqu’à la hutte de berger puis prenez à droite (N50.494, E70.117) vous retrouverez enfin la zone grillagée après 2 km. L’ensemble de cette zone est très bonne pour les alouettes, marmottes, écureuils et nous avons observé plusieurs hiboux des marais et autres busards. L’aigle des steppes niche proche de la hutte de berger et nous aurons la chance de voir des Saigas à deux reprises.

 

 

L'aigle des steppes niche proche de la hutte de berger au lac Sasyk
L’aigle des steppes niche proche de la hutte de berger au lac Sasyk
La Saïga est la seule antilope eurasiatique - elles connaissent en 2015 une très forte mortalité plus du tiers de la population mondiale est retrouvé morte (cf wikipedia)
La Saïga est la seule antilope eurasiatique – elles connaissent en 2015 une très forte mortalité plus du tiers de la population mondiale est retrouvé morte (cf wikipedia)

Note: Il existe un itinéraire alternatif pour se rendre au lac Balyksor, rendez vous d’abord à la hutte du berger puis prenez tout droit en direction Nord Ouest. A l’époque ou nous avons tenté de prendre ce chemin, il n’était pas praticable car très humide mais s’il est sec la piste peut être empruntée par un véhicule normal.

Les marais au sud ouest de Korgalzhyn (N50.547, E69.972)
Une zone de marais s’étend juste au sud ouest de Korgalzhyn. Il est assez difficile d’expliquer l’itinéraire pour s’y rendre et nous n’avons observé dans ces marais rien que nous n’ayons vu ailleurs. Mais c’était très agréable de faire du birdwatching proche de l’auberge et le lieux abrite probablement des râles et des marouettes.

Lac Zumai (N50.679, E69.799)
En quittant Korgalzhyn par le nord, juste après le pont prenez la première route en gravier à gauche direction Karazar (juste après le vieux poste de garde). Suivez cette route sur 21 km, puis une piste file à droite en direction du village de Zhumay (N50.665, E69.778). Le premier lac sur la droite était un bon spot à échassiers au début de la saison de migration, mais inintéressant en juin. Juste avant de se rendre au village, nous trouvons une colonie de Glaréole à ailes noires (N50.692, E69.790). La colonie surplombe le lac de Zumai, un très bon spot pour les échassiers, en particulier les échasses blanches et les combattants variés. Nous noterons environ 2000 sarcelles d’été au début du mois de juin. Le lac Zumai est également réputé pour abriter de nombreux flamants roses, le seul spot en dehors du parc national (visibles à partir du mois de juin).

Urkendeu (N.50.59, E69.86)
Sur la même route que pour se rendre à Zumai, 13 km après le poste de garde, une route part au sud en direction de Karazar (N50.627, E69.874). La première « vraie » route à gauche mène au village de Urkendeu (N50.616, E69.843). Ce village accueille une colonie d’étourneaux roselins. Deux possibilités s’offrent à vous : partir en direction du lac Shulak (voir paragraphe suivant) ou bien se rendre dans la vallée de la Nura. La route en direction de la vallée est sympa mais assez peu différente de ce que l’on peut trouver ailleurs.

Lac Shulak (N50.55, E69.83)
En prenant sur la droite à l’entrée d’Urkendeu , vous tomberez sur une piste qui conduit au lac Shulak (N50.582, E69.862). Une fois arrivé en bordure de lac, la piste se divise en deux, une qui conduit à une ferme entourée de roseaux, une autre à droite qui peut vous ramener a Karazar. La lac Shulak est un très bon spot pour observer les pélicans frisés, beaucoup de rousserolles effarvattes sont présents dans les roseaux et des vols immenses de combattants variés et autres échassiers virevoltent au dessus du lac. Les canards et les grèbes ne sont pas en reste et parfois un plongeon arctique peut faire son apparition. Les glaréoles à ailes noires sont aussi présentes.

La checklist complète des oiseaux observés durant le voyage ornitho au Kazakhstan

La checklist complète des mammifères observés durant le voyage ornitho au Kazakhstan

La liste au format Excel

Ailleurs sur le web:

Consultez ici l’article ornithomedia sur les résultats de l’étude.

Manuel Heitz

Le terreau de ma passion: les souvenirs d'enfance, un voyage en Camargue avec mon père, oncle et frère, une visite dans les gorges du tarn et un rollier qui s'avèrera fatal pour l'alfa de l'époque ... et puis ma première paire de jumelles acheté à Mamouth ! Deux pour le prix d'unei ! Bref, passionné d'ornithologie depuis l'enfance, je suis le co-fondateur du groupe ornitho de birdwatching-blog qui a pour objectif de partager les informations relatives à cette discipline exaltante.

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